Le VIH Sida dans la famille

Le VIH est le virus responsable de la transmission du Sida, une maladie qui affecte directement le système immunitaire de la personne touchée. Le Sida n’est pas une maladie héréditaire. Néanmoins, parents et enfants peuvent être touchés en même temps.

Le Sida dans la famille : la transmission mère-enfant, en cause

Le VIH peut se transmettre de trois façons : par voie sexuelle, par inoculation directe du sang et par voie fœtale, durant la période de grossesse. Les risques qu’une mère séropositive transmette le VIH à son bébé sont assez importants. La transmission peut avoir lieu, pendant la grossesse, à l’accouchement et même après la naissance, notamment si la mère décide de donner le sein à son nouveau-né.

Néanmoins, grâce aux nombreux progrès réalisés sur le plan des soins et la création de traitements efficaces, il est possible de réduire de façon non négligeable les risques de transmission du virus d’une mère à son enfant. La preuve, selon le rapport de l’OnuSida pour 2016, les nouvelles infections du virus sur des enfants ont nettement baissé depuis 2010. De 300.000 enfants infectés, le chiffre est en effet passé à 160.000 enfants malades du Sida. Une décrue qui s’explique entre autres par le gain d’intensité des compagnes et le recours des femmes séropositives enceintes à des traitements antirétroviraux.

Les actifs utilisés empêchent la transmission du VIH aux bébés, ce malgré le lien direct qui existe entre la mère et son enfant. Attention, pour que les traitements aient les effets de protection escomptés sur le bébé, la séropositivité doit être détectée le plus tôt possible. À la maison, l’usage d’autotest VIH est de ce fait recommandé dès qu’il y a un doute. Pratiques et faciles à utiliser, les résultats fournis par ces autotests sont parfaitement fiables.

La famille : le premier soutien indispensable pour les personnes séropositives

L’annonce d’une séropositivité aux amis comme à la famille est indispensable pour la personne séropositive. Pourtant, cette étape est particulièrement difficile. Le malade est en effet pris entre l’idée que la maladie se verra forcément et la peur du jugement des personnes qui lui sont proches. Un doute parfaitement justifié, sachant que dans la plupart des cas, la réaction de la famille n’est pas positive.

La maladie met les valeurs sur lesquelles se base la solidité des liens familiaux à rude épreuve. Elle peut déstabiliser la famille tout comme elle peut contribuer à la souder davantage. Une situation préférable, vu que le rôle de la famille dans l’accompagnement des malades et dans la lutte contre cette maladie est fondamental. De plus en plus faible physiquement et souvent déprimé, le malade a besoin de l’affection et des soins de ses proches. Il a besoin de se sentir accepté et aimé. Il a besoin de leur aide pour pouvoir affronter la maladie.